Propos sur le Bonheur

Pratique la spiritualité

#14 l’art d’être heureux

« Il faudrait compter sur la nature, voir l’avenir en beau, et croire que la vie triomphera. C’est plus facile qu’on ne croit, parce que c’est naturel. Tout vivant croit que la vie triomphera, sans cela il mourrait tout de suite » Alain

Bonjour à tous, merci d’être à l’écoute de Propos sur le bonheur, l’émission qui met le bonheur au centre de ses priorités. Ici Saphia pour L’art d’être heureux et cette semaine, je vous présente le 11ème levier du bonheur tel qu’identifié par la psychologie positive.

Tous ceux qui sont dans l’épreuve vous donneront l’ingrédient secret des victoires, succès et guérison. Tous vous répondront qu’il faut « monter la première marche même quant on ne voit pas tout l’escalier », comme Martin Luter King définit la foi. Savez-vous que si vous avez une chirurgie cardiaque grave et que vous avez une foi religieuse, vous avez trois fois plus de chance d’être en vie six mois plus tard?

[1] La foi accompli des miracles. Alain le dit autrement : « Il faudrait compter sur la nature, voir l’avenir en beau, et croire que la vie triomphera. C’est plus facile qu’on ne croit, parce que c’est naturel. Tout vivant croit que la vie triomphera, sans cela il mourrait tout de suite ».

Des recherches croissantes tendent à démontrer que les personnes religieuses sont plus heureuses, en meilleure santé et rebondissent mieux face à l’épreuve que les non croyants. La neurothéologie[2] se consacre à l’étude scientifique du cerveau et du phénomène spirituel. Selon son fondateur, le Dr Newberg, la prière au sens large comprend les prières traditionnelles et la fréquentation d’un lieu de culte tout autant que la méditation et la pensée positive. Toutes, ont un effet actif sur notre cerveau qui se répercute sur notre qualité de vie de manière multidimentionnelle. Le Docteur a ainsi mis au jour que la prière (des lors qu’elle dure un temps considérable fixé à une vingtaine de minute quotidienne) active le lobe frontal et contribue ainsi à lutter efficacement contre le rétrécissement dû au vieillissement. Elle stimule également le cortex antérieur, « le cœur neurologique », qui nous permet de ressentir amour, compassion, connexion. Et vous savez désormais l’impact des émotions positives sur notre seuil de bonheur (Barbara Fredrickson).

Aussi bien, la psychologie positive nous invite à pratiquer une spiritualité. Une religion, une méditation. Une quête de sens comme une réponse à la question de signification et direction.

Selon Jaques Lecomte il existe trois grandes façons de donner du sens à sa vie : dans ses relations affectives, dans ses croyances et convictions ainsi que dans l’engagement dans l’action. Exercez-vous à chercher du sens. À « trouver du sacré dans la vie quotidienne » pour le dire comme Sonja Lyubomirsky, aussi minime soit-il : un repas, un rire d’enfant… Cherchez. La magie est partout. Des ouvriers chargés de préparer des plats froids, emballer les couverts et laver les plats, répondent à 82% qu’ils continueraient à travailler même s’ils percevaient le même salaire pour rester à la maison. Surprenant? Pas tant quand on sait que 75% trouve du sens à leur travail par différents moyens.[3]

Cette semaine, je vous invite à dresser un tableau qui ait du sens. Repenser aux activités de la semaine passée. Ce que vous avez fait et le temps que vous y avez consacré. Soyez sincères et exhaustifs. Ajoutez-y ensuite votre appréciation. Si vous trouvez ce temps d’activité satisfaisant ou si vous souhaitez y accorder plus ou moins de temps. Libre à vous ensuite d’accommoder votre tableau. Y a-t-il des activités dans votre vie actuelle qui pourraient vous apporter davantage en terme de « capital suprême » ? Soyez à l’affut de là où vous pouvez ajouter une goutte de sens.

C’était Saphia pour l’art d’être heureux et je vous souhaite de trouver le sacré dans votre quotidien. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires sur propossurlebonheur.com

[1] Ai AL, Dunkle RE, Peterson C, Bolling SF. The role of private prayer in psychological recovery among midlife and aged patients following cardiac surgery. The Gerontologist.

[2] Fondé par le Dr Andrew Newberg, M.D. How God Changes Your Brain: Breakthrough Findings from a Leading Neuroscientist

[3] Jesper Isaksen, étude réalisée sur une trentaine d’ouvrier, cité par Jacques Lecomte dans psychologie-positive.net