Propos sur le Bonheur

Le sucre du printemps

#6 : Sous l’influence du Bonheur

Bonjour à tous, vous écoutez l’émission Propos sur le Bonheur et bienvenue à la sixième capsule Sous l’influence du bonheur avec Audrey. J’ai 19 ans et j’essaie de mieux comprendre le monde complexe dans lequel je vis en espérant que je serai capable de prendre de meilleures décisions et de faire des choix plus réfléchis. Je commence par une citation de Michel Bouthot, « Le printemps s’annonce toujours rempli de promesses…sans jamais nous mentir, sans jamais défaillir. »

Eh bien oui les amis, le printemps est officiellement arrivée depuis le 20 mars. Nous avons déjà gouté aux premières pluies, en fait, du jour au lendemain les tempêtes de neige ont viré en pluie. Pour ceux qui ne régalent pas l’hiver, il ne faut crier hourrah de si tôt, le vent hivernal parvient souvent à nous surprendre par sa persistance, mais c’est certainement encourageant. Le soleil et sa chaleur réchauffent l’âme, ce qui après un des hivers les plus froids, est nécessaire. Le printemps c’est l’heure de notre florescence. C’est le temps de l’année ou est-ce que les projets et les rêves naissent. C’est la saison de la poésie et de l’art; la création. Le printemps donne naissance souvent à une effervescence d’innovation artistique. L’art est si essentiel dans notre vie, ça nous libère l’esprit et ça nous motive jusqu’à la réussite.

J’ai assisté à un concert-conférence de Thomas Hellman qui parlait justement de l’importance de s’entourer de l’art. Je le cite, « La grande force de l’art c’est qu’on n’est jamais seule.»

C’est vrai qu’on peut toujours compter sur l’art pour se remonter le moral, nous faire sourire à travers des grandes peines. J’ai vraiment été inspiré par la conférence et par son sens de compréhension de notre société. Ce que lui disait c’est qu’on a souvent l’impression qu’il n’y a qu’une seule forme d’art; la nouveauté. Et quand on pense à la nouveauté, on assume que c’est une forme de progression, n’est ce pas? Peut-être pas en fin de compte. Tout ce qui vient sur notre chemin, tout ce qui est présenté à nous comme étant nouveau n’est pas nécessairement meilleur et il est important d’avoir un peu de discernement pour être capable de faire des distinctions. Parfois il faut aller puiser à nos sources, puiser dans le passé, voir ce que d’autre on fait avant nous, pour pouvoir avancer, pour pouvoir créer et se réinventer d’une sorte. Ce qui rend la chose intéressante c’est qu’il n’y a pas de copie conforme à suivre. C’est différent pour tout le monde.

Sur cette même ligné de pensée, Hellman s’est arrêté pour parler un peu de cette tendance qu’on a de se baigner et même se cacher dans le bruit et la complexité. On cherche à s’afficher, mais pas à s’arrêter et d’être à l’écoute. C’est une réflexion sur notre culture absolument brillante. Ça fait réfléchir qu’en effet on s’arrête très rarement pour rechercher l’absence de bruit, le silence. Même dans notre petite paix, nous n’écoutons plus vraiment. Écoutez-vous vraiment la musique dans vos oreilles dans le transport en commun ou est-ce que les titres défilent simplement pour remplir le temps mort? Cette idée que nous sommes toujours en train de courir pour remplir notre temps libre avec le bruit de la télévision par exemple fait partie de notre quotidien. C’est donc peut-être plus en trouvant une façon de s’apporter un peu de simplicité dans notre routine qui nous rendra heureux ce printemps?
Laissez la fièvre du printemps vous emporter. C’est simple et bénéfique.

Merci beaucoup d’avoir été à l’écoute et c’est un rendez vous pour la prochaine fois. Écrivez-moi sur notre site web https://propossurlebonheur.com/ ! Je suis Audrey et c’était la sixième capsule Sous l’influence du Bonheur à l’émission Propos sur le Bonheur.