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#3 : Sous l’influence du Bonheur

Bonjour à tous, vous écoutez l’émission Propos sur le Bonheur et bienvenue à la troisième capsule Sous L’influence du Bonheur avec Audrey. Comme vous le savez, j’ai 19 ans et j’essaie de mieux comprendre le monde dans lequel je vis. Aujourd’hui je vais consacrer beaucoup plus de temps sur l’actualité qu’à l’habitude. Donc, je commence par la citation « La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information.» dite par Albert Einstein.

On vit dans des années ou est ce que le bonheur se trouve difficilement. Tout ce qu’on se fait convaincre d’acheter pour être à la fine pointe de la technologie semble nous distraire assez longtemps, mais ne nous satisfait jamais. Je ne pense pas que nous sommes des enfants capricieux, mais je pense que l’hyperconsommation et l’hypermédiatisation qu’on doit faire face à tous les jours, nous font perdre le sens de la réalité. On se fait dicter quoi porter, quoi dire, quoi manger, quoi penser, bref on est tous un clone de l’un et l’autre. C’est donc complètement normal que nous n’ayons pas le bonheur facile. On réussit de peine et de misère à se comprendre soi-même, de comprendre notre propre identité et encore moins celle des autres. C’est drôlement complexe comprendre notre société parce qu’ironiquement tout est supposément simplifier.

Une chose qui n’aide pas du tout c’est le fait que les médias ont tendance à amplifier et propager bien souvent les informations, (surtout les informations internationales si je peux rajouter). C’est quasi-impossible d’écouter des nouvelles d’un point de vue neutre. C’est ce que l’on appelle du sensationnalisme et certaines chaines médiatiques en sont des experts. Il faut faire attention, être critique, et surtout jugé par nous mêmes les informations que l’on reçoit avant de simplement croire que c’est la vérité absolue. Souvent ça sème la peur et ou une fausse perception sur d’autres cultures, d’autre pays, d’autre coutumes, ou simplement sur ce que l’on ne connait pas. On a peur de l’inconnue et on pourrait même dire que ça nous rend un peu xénophobes, mais dans un monde qui change si vite on devrait pourtant s’adapter et apprécier nos différences qui nous évitent de sombrer trop dans l’uniformisation et dans l’univers des copies conformes.

Ça nous garde tous très préoccupé pendant que les vrais problèmes comme l’environnement s’aggravent à vue d’œil dans l’ombre des grands titres : le mariage des célébrités et les guerres de mots diplomatiques de nos chefs d’États. Notre obsession avec le rêve Américain persiste à nous aveugler pendant que les discours d’inaction des gouvernements qui ont peur de prendre des décisions réelles nous sont relatés tous les semaines, une banalité qui nous importe peu. On se brime l’esprit à vouloir débattre notre individualité de groupe pour avoir plus de pouvoir sur les autres, ceux qui n’ont font pas partie de notre similitude quand peut-être que nous serions beaucoup plus heureux si on cessait d’avoir la mauvaise attitude de vouloir tout dominer et tout conformer à notre manière.   Bref, on doit penser pour nous même avec nos propres expériences sans nécessairement accepter ce que les autres nous disent ou pensent. Le bonheur est beaucoup plus facile à trouver quand on arrête d’essayer de marcher dans les pas des autres et de suivre la parade.

Merci beaucoup d’avoir été à l’écoute et c’est un rendez vous pour la prochaine fois. Écrivez-moi sur notre site web https://propossurlebonheur.com/ ! Je suis Audrey et c’était la troisième capsule Sous l’influence du Bonheur à l’émission Propos sur le Bonheur.