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André Moreau, le fondateur du Jovialisme

 

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Capsule Beauté de Jackie #18

À partir de maintenant, nous allons plonger au coeur même du Jovialisme, afin de mieux en saisir toute la portée. Mais tout d’abord, il faut savoir ceci : courageux sont ceux qui s’intéressent au Jovialisme, la voie occidentale de l’éveil ! Car je l’ai dit, il faut être fort pour s’éveiller !

Aussi nous faut-il, pour comprendre toute l’ampleur de cette belle philosophie, revenir un peu sur son fondateur lui-même, André Moreau. Quand cet homme est venu dire à la télévision, en 1986 (soit 13 ans après avoir reçu la grande révélation), qu’il était le Dieu-Vivant, on l’a pris pour un personnage prétentieux, un humoriste excentrique habile à faire rire les gens en leur disant qu’il se prenait pour Dieu, ou pour un fou mégalomane dangereux. Mais qui était-il donc vraiment, cet homme, pour oser aller dire une telle énormité à la télévision, puis par la suite aux autres médias, ces médias qui, on le sait, détiennent un pouvoir immense, celui d’informer, tout en désinformant.

Mais d’un autre côté, dites-moi, vous-mêmes, iriez-vous vous vanter, en public, d’être Dieu ? Iriez-vous annoncer, devant les micros, qu’il existe trop de chrétiens sur terre et pas assez de Christ, et, qu’en outre, le Dieu endormi ne peut s’éveiller que par le projet de le devenir ? Sans doute pas ! Eh bien, voyez-vous, lui, c’est ce qu’il a fait ! Et c’est ce qu’il n’a jamais cessé de faire, malgré toutes les railleries et les moqueries dont il fut souvent l’objet, malgré le ridicule dont il fut affublé, malgré qu’on le fit passer pour un penseur léger parce qu’il faisait de la télévision ou pour un blasphémateur parce qu’il incitait à bénir plutôt qu’à prier. Oui, André Moreau est toujours resté fidèle à lui-même, malgré le discrédit qu’on a jeté sur lui tout au long de ces années pour tenter de banaliser sa pensée et son œuvre philosophique.

Jamais, je le répète, depuis ce temps et, en dépit de cela, André Moreau n’a cessé de se proclamer le Dieu-Vivant et de nous encourager, aussi, nous tous, à nous accomplir sur terre. Jamais il n’a cessé de nous montrer la voie de la réalisation suprême (qui est celle de reconnaître notre identité divine) de façon à ce que nous puissions en arriver à nous sentir Dieu nous-mêmes, c’est-à-dire accomplis, plus heureux, plus grands, plus nobles. Rien, ni personne n’a jamais pu l’empêcher de nous déclarer que nous sommes Dieu, que nous devons réveiller en nous le Dieu endormi, que nous devons apprendre à nous comporter comme Dieu lui-même le ferait pour le faire exister!

André Moreau s’est proclamé le Grand Jovialiste annoncé par Nostradamus ! Qui de vous, dites-moi, serait prêt à assumer un tel rôle toute sa vie, sachant qu’on ne pourrait qu’en rire ? Qui de vous, aurait les nerfs assez solides, la constitution suffisamment forte, pour continuer, sans fléchir, à prodiguer un enseignement qui ne lui rapporte absolument rien ? Car c’est le cas ! C’est pourquoi, je vous le demande, qui peut-il bien être, cet homme, pour avoir eu la force de cautionner une telle charge toute sa vie, au détriment de sa propre réputation, de sa crédibilité, de sa réussite sociale, et même de ses revenus personnels puisqu’il fût rejeté de partout, universités et collèges d’enseignement supérieur, alors qu’il était déjà si diplômé? Qui peut être assez solide, et assez intègre, pour pouvoir assumer tout ça ? Dites-moi, en toute franchise, à part lui, connaissez-vous quelqu’un d’autre qui pourrait endosser, malgré toutes ces contrariétés, le titre du Grand Jovialiste annoncé par Nostradamus ? Sûrement pas, n’est-ce-pas ? Eh bien, peut-être serait-il temps, enfin, et en toute honnêteté, de se poser les bonnes questions à son sujet !

C’est pourquoi, je le répète, courageux sont ceux qui s’intéressent au Jovialisme ! Non seulement ils seront pointés du doigt par les esprits matérialistes grossiers qui sont incapables d’apprécier une telle philosophie et qui riront d’eux, mais en plus, ils auront à entreprendre un long travail d’harmonie sur eux-mêmes afin de développer leur propre éthique, celle qui en fera… d’irréductibles individus volontairement conscients. Car, nous l’avons vu, pour s’éveiller, il faut déjà posséder un moi fort, un moi capable de se convertir en ce qu’il y a de plus vaste en lui. Et c’est ce que propose le Jovialisme.

Donc, pour ceux qui croient (avec un certain mépris) qu’on peut aisément associer le Jovialisme à une partie de jambes en l’air, à une beuverie entre amis ou à un mode de vie dépravé ne pouvant qu’aboutir à la déchéance, eh bien moi, je vous dis ceci : détrompez-vous, bande de coincés, et venez faire la fête avec nous ! Vous verrez alors combien il est bon d’être heureux, et combien le plaisir conscient (je dis bien le plaisir conscient, celui qui ajoute une intensité à ce que l’on fait, qui nous apprend à voir Dieu « Je Suis » dans tout ce que l’on entreprend) ne peut jamais mener à la perte, ni à la déchéance, mais plutôt à la célébration de la vie, à la santé physique et mentale, à la belle folie créatrice qui concourt à notre rayonnement, bref au véritable  bonheur !

Or, qu’est-ce que le Jovialisme ?

C’est une vision intégrale de l’homme et de l’univers, une Weltanchaung, un art de vivre érigé en Système, élaboré à partir d’une philosophie vaste et complexe dont l’objectif est d’encourager l’homme à accéder à son immensité, à se sentir maître de sa vie, à cesser de s’agenouiller devant Dieu ou devant toute autorité autre que la sienne propre, à constituer son être, voire à s’éveiller !

Le Jovialisme est né pour satisfaire le désir essentiel de l’homme de se réaliser. « L’être est le néant surmonté dans la joie », proclame André Moreau. Le Jovialisme, c’est la philosophie du bonheur ! Nul ne sera heureux éternellement s’il ne peut instaurer en lui l’essence même du bonheur, dès maintenant.

Le Jovialisme, c’est le dimanche de Pâques sans le vendredi saint !

Pourquoi souffrir pour aller au ciel quand on peut apprendre à connaître le paradis sur terre, et ainsi se familiariser avec le bonheur de façon à le connaître à jamais !

Le bonheur est accessible à tous, mais beaucoup le refusent sous divers prétextes, considérant que la souffrance peut les mener plus facilement à la délivrance et à l’illumination. Chacun est libre de croire ce qu’il veut. Toutefois, pour ceux qui en ont assez de souffrir, pour ceux qui pensent que le bonheur est gratuit et qu’il peut même s’avérer un bon moyen pour s’accomplir, la voie du Jovialisme est à leur portée.

Cette philosophie est un système de pensée qui s’adresse à tous ceux qui aspirent au bonheur éternel, indépendamment de la race, de la culture ou de la couleur de la peau. Le Jovialisme nous enseigne à nous reconnaître comme étant l’autorité suprême dans notre vie, à assumer notre véritable identité, qui est divine.

Comprenez-vous maintenant pourquoi ce système philosophique est si contesté par l’Église qui préfère voir ses fidèles à genoux plutôt que debout, par toute autorité sociale ou politique qui veut garder la mainmise sur les endormis qu’elle peut contrôler à sa guise, et aussi par les nombreux agents de la loi générale, c’est-à-dire monsieur et madame tout le monde qui en sont encore à croire tout ce qu’on leur a dit depuis leur enfance sans jamais s’être demandé, une seule fois dans leur vie si, tout compte fait, on ne leur avait pas monté un beau grand bateau avec toutes ces histoires de péché et de rédemption, de sacrifices et de souffrances pour gagner leur ciel, d’obéissance aux autres et d’oubli de soi.

Ainsi, tout en nous rappelant ce que nous avons compris jusqu’ici, nous verrons, à partir de la semaine prochaine, de quelle façon cette grande philosophie, qu’est le Jovialisme, peut nous aider à nous éveiller, à sortir de notre sommeil, bref à convertir notre personne en ce qu’il y a de plus vaste en elle, afin d’être plus heureux.

Par |2017-08-11T10:29:13-04:0031 mai 2015|capsules beauté|Commentaires fermés sur André Moreau, le fondateur du Jovialisme

Un enseignement supérieur qui mène à l’éveil

 

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Capsule Beauté de Jackie #17

Comme on s’en souviendra, je vous ai mentionné la semaine dernière que depuis 25 ans je m’intéressais à un enseignement, à mon sens supérieur, puisqu’il s’agit d’un enseignement qui prône l’importance du bonheur dans notre vie. Pour beaucoup de gens le bonheur semble un sujet banal comme si, d’être heureux, faisait d’eux quelqu’un de léger ou de superficiel. Pourtant, croyez-moi, il faut être fort pour être heureux, car nous ne pouvons l’être qu’en étant réellement soi-même. Et pour en arriver à être soi-même, cela peut représenter pour certains le travail d’une vie !

Quand nous parlons du bonheur, ici, nous ne pensons pas à un bonheur éphémère ressenti inopinément parce que nous venons de recevoir une nouvelle auto ou que nous partons en vacances dans le sud. Non, nous parlons d’un bonheur profond, intrinsèque, durable, un bonheur sans objet, qui nous familiarise avec notre état fondamental éternel, qui est d’être. Et, bien que la notion d’éveil soit très à la mode ces temps-ci (chacun y va de sa petite recette), eh bien, il n’existe pourtant que très peu d’éveilleurs de conscience sur terre! Je vous dirais, pour être plus précise, qu’on peut les compter sur les doigts de notre main.

Beaucoup de gens, de par le monde, exposent leurs points de vue sur ce qu’ils ont appris ou retenus de leurs expériences. Et certains d’entre eux attirent les foules, parce que l’homme, de façon générale, cherche la vérité afin de comprendre sa raison d’être sur terre. Mais, plus ce dernier se fait raconter des histoires qui le sécurisent, qui le confortent dans sa petite routine de vie traditionnelle (qui lui rappellent, en somme, ses vieux principes qu’il n’a jamais osé remettre en question), eh bien, plus il continue à dormir, au grand plaisir de ceux qui se remplissent les poches.

En général, sachez-le, il y a rarement foule auprès d’un véritable éveilleur de conscience. Vous savez pourquoi ? Parce que quand on en rencontre un, c’est comme si nous venions d’être frappés par un train tellement ses paroles nous bouleversent, nous scandalisent, nous choquent, tellement devant lui nous percevons notre propre néant (ce néant, dont nous avons déjà parlé). Un éveilleur de conscience vient remettre toute notre vie en cause. Il est là précisément pour nous aider à sortir de notre sommeil, non pour nous endormir davantage !

Tant que nous ne sommes pas éveillés, nous dormons ! Mais voilà, le problème est que quand nous dormons, nous ne savons pas que nous dormons. Nous nous croyons éveillés ! C’est pourquoi nous n’apprécions pas celui qui tente de nous ouvrir les yeux. Nous pouvons même le détester et le haïr, puisque devant lui, nous constatons notre piètre condition d’être humain acculé à sa petitesse. Car, devant un éveilleur de conscience, nous ne pouvons nous défiler, nous ne pouvons lui mentir ni à nous-mêmes, parce que lui, il « voit » ce qui est caché, il voit derrière notre masque (ce masque, dont nous avons également déjà parlé).

« Beaucoup d’appelés, peu d’élus », lit-on dans les textes sacrés. C’est toujours vrai. Chaque être humain, sur terre, est invité un jour ou l’autre à s’éveiller, puisque telle est sa véritable destination. Mais vous savez, la plupart des gens qui s’approchent d’un éveilleur de conscience finissent par s’en éloigner, le travail d’harmonie exigé sur eux (qu’ils considèrent trop exhaustif), les incitant à retourner à leur vie tranquille. Ainsi, beaucoup, qui voulaient s’éveiller, ont ouvert les yeux un instant pour les refermer à jamais. Car, le sommeil étant la condition de celui qui ne s’est pas éveillé, ce dernier connaîtra dans la mort (qu’on appelle le dernier sommeil) le véritable sommeil. Seul continuera de vivre celui qui est déjà vivant !

Au Québec, ici même, nous avons une chance extraordinaire ! Nous avons, plus que nulle part ailleurs dans le monde, cette chance de nous éveiller, car il y a auprès de nous un grand esprit qui a consacré sa vie à la pensée, à la conscience, à la philosophie (la philosophie, c’est l’amour de la sagesse). C’est un homme que nous connaissons tous, un homme controversé, souvent ridiculisé, dont on a tenté de banaliser la pensée en le faisant passer pour un humoriste, un fou, ou un dangereux pervers afin de le rendre inoffensif car, vaut toujours mieux, pour un système social, un paquet d’endormis facilement manipulables que des éveillés qu’on ne peut contrôler.

Cet homme, qui possède un doctorat en philosophie, diplômé de l’Université de la Sorbonne en plus d’avoir d’un postdoctoral, qui a travaillé à la fin des années 60 auprès du sexologue belge Franz Manouvrier et qui fut à ses côtés l’initiateur d’une vision plus ouverte de la sexualité (jusqu’alors dominée par les lois restrictives de l’Église) ; qui a écrit une centaine d’ouvrages de philosophie dont une soixantaine de publiés jusqu’à maintenant incluant son Journal, des essais et des traités métaphysiques ; qui a prononcé plus de 20,000 conférences ici et en France ; qui a noté plus de 14,000 rêves (reconnaissant dans ses derniers le prolongement de sa propre vie), eh bien, mes amis, cet homme, vous l’avez reconnu, c’est André Moreau, que l’on connaît sous le nom du Grand Jovialiste, figure charismatique annoncée par Nostradamus !

Difficile à croire, n’est-ce pas, qu’un homme vivant parmi nous puisse incarner un tel rôle ! Cela se peut-il ? Un homme peut-il assumer un rôle toute sa vie, malgré les railleries dont il est constamment l’objet ?

Depuis cinquante ans, nous le savons tous (que nous l’apprécions ou non), cet homme est resté fidèle à lui-même. Personne n’a jamais pu le faire dévier de sa voie ! S’agirait-il d’une vocation ? D’une grande vocation, dont l’enseignement révolutionnaire (qui remet en question une grande partie de ce que nous avons appris sur nos bancs d’école et dans les églises) demeurerait notre sauvegarde, sur le plan spirituel ? Sommes-nous prêts à entrevoir quelque chose de nouveau qui pourrait nous aider à être plus heureux, plus conscient, plus authentique, plus divin?

Cet enseignement supérieur, qu’André Moreau n’a eu de cesse de nous proposer depuis 40 ans, se nomme le Jovialisme. Il s’agit d’un mode de vie unique, basé sur une vision du monde élargie.  D’un art de vivre érigé en système. Le Jovialisme, c’est la voie du bonheur éternel !

Pour ceux et celles qui veulent s’éveiller, qui veulent voir la Beauté se révéler dans leur vie (la vraie beauté, qui relève du second niveau de la pensée), nous verrons ensemble, à partir de la semaine prochaine, en quoi, plus précisément, consiste le Jovialisme.

Mais je vous préviens, cet enseignement n’est pas fait pour les faibles, car pour s’éveiller, il faut être fort.

Par |2017-08-11T10:29:14-04:0028 mars 2015|capsules beauté|Commentaires fermés sur Un enseignement supérieur qui mène à l’éveil

La machine doit servir l’homme. Non l’asservir !

 

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Capsule Beauté de Jackie #16

Les femmes d’aujourd’hui mettent au monde des enfants qui seront les hommes et les femmes de demain. À quoi ressembleront donc ces humains, de demain? Malheureusement, peut-être est-il temps qu’on en prenne conscience : à des machines! Oui, à des machines. À moins, bien entendu, que les femmes et les hommes d’aujourd’hui se réveillent avant qu’il ne soit trop tard.

Nous entrons dans l’ère des robots! Chaque adolescent ou adolescente qui passe le plus clair de son temps à pianoter sur son I-Pad, I-Pod, Blackberry ou téléphone cellulaire plus de trois heures par jour (ce qui est déjà beaucoup) se prépare à devenir lui-même ou elle-même une machine. « Le Tao n’entre pas dans les machines ! » comme le disait un vieux sage chinois au 6e siècle avant Jésus-Christ.

La machine doit servir l’homme. Non l’asservir! C’est ce qu’elle est en train de faire en ce moment. Nous croyons que nous évoluons rapidement parce que la technologie électronique nous gratifie constamment de nouveaux gadgets, parce qu’il faut pratiquement suivre un cours universitaire pour en arriver à comprendre le fonctionnement de notre télévision, ou parce que notre voiture commence à ressembler à notre salon. Mais attention! Ces gadgets, sournoisement, remplacent peu à peu l’initiative personnelle, la spontanéité créatrice, la pensée, la réflexion, la conscience.

Bientôt, nous ne saurons plus que deux et deux font quatre, à moins de demander à notre ordinateur de compter pour nous. Nous ne serons plus habitués à faire l’amour lascivement dans les sous-bois, à rire de plaisir, à s’érotiser par des regards espiègles, par des jeux lubriques, à être vrais, quoi ! trop habitués que nous sommes déjà aux échanges amoureux virtuels, ou aux condoms, symboles par excellence de nos craintes maladives des virus. Nous n’irons plus dans les cafés simplement pour prendre du bon temps avec nos amis, trop occupés que nous sommes à pitonner individuellement sur notre ordi, ou à leur texter des banalités. Bientôt, très bientôt, l’homme ne sera plus qu’un bipède désincarné, informatisé. Mais où sont donc passés la chaleur humaine, l’esprit de communion avec les autres, le partage serein, l’esprit de fête, de convivialité ?

À plusieurs reprises, depuis le début de ces capsules beauté, nous avons examiné ensemble des thèmes bien particuliers, voire même tout à fait nouveaux pour plusieurs d’entre vous. Tout ce que nous avons vu concernant l’importance dans notre vie de la bénédiction, de la confiance, du fait de savoir que le bonheur sans objet est possible ou que la pensée constitue la réalité parce que dans l’être il n’y a pas de différence entre l’intérieur et l’extérieur, ou encore que la personne, qui n’est rien, doit se convertir en ce qu’il y a de plus vaste en elle pour en arriver à constituer son être, et bien, tout cela relève d’un enseignement supérieur auquel je m’intéresse depuis vingt ans. C’est un enseignement méconnu, dans le sens qu’il est mal connu, mal compris, ou, trop bien compris par certains, ceux qui tirent les ficelles, et qui ne veulent pas, surtout pas ! que chacun devienne son propre maître, puisqu’alors ils ne pourraient plus les contrôler ! Je crois bien que vous avez deviné qu’il s’agit ici d’un enseignement qui vise à sortir l’homme de sa torpeur, de son sommeil, de faire en sorte qu’il révèle sa vraie nature, sa vraie beauté !

Cet enseignement (dont j’ai pu moi-même bénéficier), eh bien, j’ai tenté, tout au long de ces capsules, de vous en exposer certaines de ses facettes. Il s’agit, en fait, d’un système de pensée très vaste, très cohérent. D’un art de vivre, érigé en vision du monde, fondé non plus sur l’esprit de sacrifice, d’effort ou d’oubli de soi, comme on nous l’a proposé depuis 2,000 ans, mais bien plutôt sur la fête, sur la facilité consciente, et sur le rappel à soi.  Non plus sur l’amour, quand on sait que l’amour peut mener aux crimes passionnels, à la jalousie, à l’esprit de possessivité et de compétition, ou encore, à la guerre, quand nos jeunes, par amour pour la patrie, sont prêts à servir de chair à canon et à aller se faire tuer au loin, sous divers prétextes, bien étudiés et orchestrés par des dirigeants invisibles. Non, l’enseignement qu’il est proposé ici mise non plus sur l’importance de l’amour, mais bien plutôt sur celle du Bonheur.

Un homme heureux, qui aime la vie, qui voit en elle la projection de ses propres pensées, ne part pas en guerre, ne tue pas sa femme par jalousie, ne ruine pas sa santé pour de l’argent ! Un homme heureux, tout ce qu’il veut, c’est cultiver son bonheur et continuer à être heureux auprès de ses proches.

Beaucoup de civilisations ont été détruites avant nous. Pourquoi ? Peut-être parce qu’au profit de leurs technologies avancées, ces hommes avaient-ils perdu le sens véritable du bonheur, de la beauté, de la volupté, de l’érotisme, de la fête, du plaisir, de la douceur de vivre.  Bref, de tout ce qui était bon pour eux !

Aussi, verrons-nous, à partir de la semaine prochaine, quel est cet enseignement supérieur qui peut le mieux, à mon avis, aider l’homme et à la femme à devenir maîtres d’eux-mêmes, heureux, à retrouver leur véritable identité. Non plus désormais être soumis à un système matérialiste grossier qui tente constamment de les abrutir à leur insu ; non pas devenir les esclaves des machines qui en feront bientôt leurs serviteurs ; non plus continuer d’être sous l’emprise de certaines de leurs croyances qui les empêchent de se sentir Dieu, de se faire Dieu. Car, ici, vous l’avez deviné, il s’agit d’éveil.  Et l’éveil veut dire : sortir de son sommeil !

Avez-vous assez dormi ?

Par |2017-08-11T10:29:15-04:001 février 2015|capsules beauté|Commentaires fermés sur La machine doit servir l’homme. Non l’asservir !

Petite récapitulation

 

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Capsule Beauté de Jackie #15

Aujourd’hui, nous allons revoir un peu ce qui a été dit. Tout d’abord nous avons vu que la beauté (puisqu’il a toujours été question de la beauté, au second niveau de la pensée) était une nourriture pour l’homme, qu’elle lui révélait sa propre splendeur, qu’en sa présence il avait l’impression de flamber du dedans, de s’illuminer, et qu’il devait la cultiver dans sa vie et la rechercher s’il voulait jouir de ses faveurs. Nous avons vu que la beauté se manifestait sous l’aspect d’objets idéaux éternels, c’est-à-dire d’objets du monde investis de l’infini par notre propre regard et dont nous pouvions profiter en devenant ce que le philosophe André Moreau appelle : des chasseurs d’évidences sauvages !

Puis nous avons compris qu’il n’y a pas de différence entre l’intérieur et l’extérieur, que ce sont nos propres pensées qui constituent notre réalité, de sorte qu’il ne peut y avoir aucune injustice dans le monde, étant donné que chacun reçoit à chaque instant le résultat de ses propres pensées. En effet et, bien que cela puisse paraître aberrant ou même monstrueux pour certains d’entendre une telle chose, cela n’en demeure pas moins une loi universelle contre laquelle nous ne pouvons rien. C’est ainsi ! Et plus vite nous en prenons conscience, plus vite nous acquérons de la vigilance par rapport à nos pensées, de sorte que notre vie peut plus facilement ressembler à un magnifique jardin de roses qu’à l’enfer ! Rappelez-vous : nous sommes tous des créateurs sur terre, et la plus grande justice réside dans le fait que chacun d’entre nous détient le pouvoir de créer son bonheur comme son malheur !

Nous avons vu que la personne, qui se dit persona en latin, ce qui signifie masque (qui n’est en fait qu’un amalgame de doutes, d’incertitude, de frustrations, de déceptions, de vanité, d’agressivité, qui est capable des sentiments les plus vils comme les plus nobles), n’est en fait qu’un « front », un masque derrière lequel il n’y a rien. La personne est un amas de prétention ! La seule mission de l’homme sur terre, le seul travail qui ne le dégrade pas est, justement, de convertir sa personne (qui n’est rien) en ce qu’il y a de plus vaste en elle, soit de constituer son être. Voilà le véritable but de l’homme sur terre ! Si le Verbe s’est fait chair, c’est pour que la chair se fasse Verbe !

Comment, me direz-vous ? Comment peut-on arriver à se faire Dieu et ainsi accomplir notre grand destin ?

En y pensant toujours, en se consacrant à son être profond (qui n’est pas là comme tel, mais qui se fait de plus en plus présent au fur et à mesure qu’on fait appel à lui, ce qui le fait croître), en développant notre confiance hyperbolique et en ne cessant de bénir de manière à nous harmoniser ainsi que tout ce qui nous entoure.

De même, plutôt que de travailler comme des esclaves au service d’un système manipulateur grossier, pourquoi ne pas bénir l’abondance de l’infini dans notre vie pour qu’elle satisfasse tous nos besoins ? Car, nous savons maintenant que, tels les oiseaux dans le ciel, nous ne manquerons jamais de rien si nous nous en remettons entièrement à notre être qui est le grand Pourvoyeur.

Nous savons désormais que le bonheur sans objet est possible sur terre et que nous ne sommes pas des créatures de péché, mais des êtres de volupté. Oui, notre chair est pure et sainte, et c’est par l’érotisme, qui est le lubrifiant de la vie, que nous pouvons le mieux communier avec autrui.

Oui, ce qu’il y a de plus beau sur terre, de plus élevé, de plus noble, c’est de constituer notre être dans la joie, sans quoi, endormis, nous ne sommes rien ! Voilà en quoi consiste l’Éveil ! Rappelez-vous : « l’être est le néant surmonté dans la joie. » Il s’agit d’ouvrir les yeux, et de nous rendre compte que nous ne sommes pas de simples humains servant à engraisser le système, mais que notre vraie nature est divine ! Oui, nous sommes des millions de Christ et de Bouddha sur terre, mais nous ne le savons pas. C’est la raison pour laquelle nous souffrons tant! Et il n’y a rien de beau dans la souffrance !

Voyez-vous, étant donné que nous ne sommes pas en état de péché, ni porteurs de la tache originelle, nous n’avons pas à nous sentir coupable de notre condition ni à expier nos fautes. Au contraire, nous devons aspirer à notre immensité, reconnaître que nous sommes Dieu et commencer à nous comporter comme tel. Voilà notre seule et unique raison d’être sur terre : nous éveiller !

Par |2017-08-11T10:29:16-04:0028 décembre 2014|capsules beauté|Commentaires fermés sur Petite récapitulation

L’érotisme vaut mieux que les prières

 

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Capsule Beauté de Jackie #14

Mes amis, disons-le : « Oui, la chair est sainte ! L’érotisme vaut mieux que les prières ! » Cette maxime, qui est propre au jovialiste André Moreau, peut-être choquante pour certains quoique très intéressante pour d’autres, porte à réfléchir. Qu’est-ce que le philosophe entend par là ? Et en quoi cela concerne-t-il la beauté ?

On nous a appris que la chair était une occasion de péché et que nous ne devions pas abuser des plaisirs qu’elle nous offre. On nous a dit que la sexualité, outre le fait qu’elle serve à la reproduction,  était quelque chose de dégradant pour l’homme et qu’il valait mieux s’en s’abstenir si on voulait être aimé de Dieu, ou encore l’exploiter au maximum pour s’en débarrasser une bonne fois pour toutes ! On nous a fait croire que l’érotisme, de par l’idée de séduction qu’il implique et le désir sexuel qu’il inspire aux autres, symbolisait la présence du diable en nous. Que d’aberrations auxquelles nous avons cru! Que de misérables croyances qui nous ont incités à prier pour nous repentir et nous déculpabiliser d’un péché originel, nous croyant impurs à cause de la chair !

Non, mes amis, nous ne sommes pas fautifs ! Il est grand temps qu’on se le dise : non seulement nous ne sommes pas impurs ni soumis au péché, mais nous sommes divins. Nous sommes des millions de Christ sur terre, mais nous ne le savons pas ! Pourquoi ? Parce qu’à une certaine époque, il était beaucoup plus pratique pour l’Église de voir ses fidèles à genoux, ployer sous le poids du péché de la chair, que de les voir rayonnants, éveillés,  maîtres d’eux-mêmes ! Un homme à genoux est facilement contrôlable (puisqu’il ne fait que la moitié de sa hauteur, c’est-à-dire de lui-même!) contrairement à un homme qui se tient debout.

Notre corps est le véhicule d’expression de notre pensée. Comment pourrait-il être sale ou impur, et constituer un obstacle à notre réalisation ? Non, c’est par ce dernier, et toutes les sensations qu’il nous procure, que nous pouvons connaître la transe, l’extase et l’orgasme qui sont des états, sachons-le, très semblables à ceux qu’affichent les grands saints en contemplation, tel que nous le montre par exemple Bernini avec sa merveilleuse sculpture de Ste-Thérèse d’Avila défaillant sous l’énergie que l’ange projette sur elle ! On pourrait croire qu’elle connaît un ravissement purement spirituel. En réalité, elle est en proie à une jouissance très concrète qui l’anéantit de bonheur. Si l’Église a maudit le corps, c’est qu’elle défend un système dualiste où l’homme est partagé entre le spirituel et le charnel. Mais dans une vision unifiée, cette opposition n’existe plus.

Oui, l’érotisme réveille en nous toutes les fibres de notre corps, nous révèle ce qu’il y a de plus sacré en nous.

Une paire de jarretelles, par exemple, une rose rouge à la bouche, des lèvres voluptueuses, une ambiance chaude, une atmosphère tamisée, des chandelles disposées un peu partout dans une pièce, bref, tout ce qui peut concourir à faire naître du désir en nous, du bien-être, des sensations agréables, eh bien, c’est cela qui est bon mes amis ! Nous sommes faits pour la fête, pour la célébration, pour la communion, pour l’orgie, pour l’orgasme !

Oui, la chair est sainte ! Elle est lumineuse ! C’est grâce à elle si l’homme et la femme peuvent en arriver à communier ensemble, à vibrer au même diapason !

Avez-vous remarqué que l’on ne cesse de nous montrer, sur nos écrans de télé (comme si c’était tout à fait normal et naturel) des films d’horreur, de catastrophes, ou encore de guerre où l’on glorifie les héros tueurs d’hommes sous prétexte qu’ils défendent ceci ou cela, plutôt que des films valorisant la beauté, la douceur de vivre, l’érotisme, et la sexualité dans ce qu’elle a de plus enrichissant.

Je vous le demande, quand remplacerons-nous les fusils par les roses ? Quand serons-nous prêts à accueillir ce qu’il y a de plus noble en nous, de plus festif, de plus souple, de plus ouvert, de plus sensuel, et à le laisser grandir ? Quand pourrons-nous enfin permettre à la beauté de s’exprimer dans notre vie, sous toutes ses facettes, plutôt que de valoriser ce qui relève de l’obscurité, de la souffrance, de la maladie et de la mort?

Par |2014-12-01T03:20:47-04:001 décembre 2014|capsules beauté|Commentaires fermés sur L’érotisme vaut mieux que les prières

Le bonheur sans objet

 

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Capsule Beauté de Jackie #13

Peut-il y avoir quelque chose de plus merveilleux sur terre que de se sentir heureux pour rien ? Porter le bonheur en soi, sans absolument aucune raison ! Ne serait-ce pas là l’état suprême que nous recherchons tous ?

Nous ne parlons pas ici bien entendu de l’état des gens naïfs qui croient que tout le monde il est beau il est gentil, mais de l’état de quelqu’un qui sait que sa vie ressemble à ses pensées et qu’il en est de même pour les autres. De ce fait il cesse de souffrir, se sachant autant responsable de son malheur que de son bonheur ! Il peut dès lors décider d’être heureux, puisqu’il sait que son bonheur ne dépend que de lui.

Qu’est-ce qui nous rend malheureux ? Ce sont certaines pensées que nous entretenons en esprit et leurs misérables résultats dans notre vie, nos pensées constituant la trame de notre réalité. Nous doutons, par exemple, et nous voyons nos projets s’effriter, ce qui nous fait souffrir. Nous craignons quelqu’un ou appréhendons une situation embarrassante, et nous nous voyons pris au piège de ce que nous avions redouté : nous souffrons encore ! Nous envisageons avec angoisse des malheurs, et voilà qu’ils nous affligent. Oui, nous recevons à chaque instant le résultat de nos pensées !

Mais encore, qu’est-ce qui peut nous rendre malheureux ? Sûrement le fait de nous complaire dans notre passé douloureux, sinon de craindre notre avenir ! Dans les deux cas nous ne vivons pas au présent. Nous fuyons, soit par en arrière (le passé), soit par en avant (le futur). Ou encore par en haut (le ciel) quand nous prions un Dieu qui nous est inconnu, ou alors par en bas quand nous nous réfugions dans l’inconscient, qui n’est en fait que le conscient qui s’amuse à se dissimuler des choses à lui-même ! Une personne qui s’applique à être consciente, donc claire et limpide, ne sera jamais aux prises avec ce qu’on appelle l’inconscient.

Maintenant que nous connaissons ce principe, peut-être faudrait-il nous poser la question : s’il vaut pour les choses négatives, le vaut-il aussi pour les choses positives ? Absolument !

Toutefois, pour connaître le bonheur sans objet, il serait impératif de vivre dans le moment présent ! Sans regrets, sans remords, sans craintes, sans espoirs. Pourquoi sans espoirs ? Parce que l’espoir confirme notre pénurie, notre indigence. Si j’espère quelque chose, c’est qu’il n’est pas là, donc j’en souffre. Mais avez-vous remarqué combien nous avons tendance en général à en vouloir toujours plus, comme il nous est difficile de nous satisfaire d’un rien !

Comprendrons-nous un jour que le bonheur est gratuit, qu’il est à portée de notre main, et qu’il n’en tient qu’à nous de le saisir ? Le bonheur sans objet sur terre, cela est-il possible? Oui, ce l’est !

Nous avons à peu près tous ressenti, à un certain moment de notre vie (ne serait-ce qu’une fraction de seconde), comme une sorte d’euphorie s’emparer de nous. Un grand bonheur indicible qui faisait exploser toutes les cellules de notre corps ! C’était comme si, pendant quelques instants, nous étions devenus la Lumière ! Comme si une grande légèreté s’était emparée de nous ! Ça, c’est le bonheur sans objet qui a montré le bout de son nez pour nous familiariser avec cet état d’être. Plus nous arrivons à apprécier les moindres petites choses de la vie, à nous satisfaire d’un rien, à être heureux sans raison, bref, à nous familiariser avec le bonheur sans objet (c’est-à-dire avec le paradis), plus nous nous intéressons, non pas à l’éphémère et à ses illusions, mais à ce qu’il y a de permanent en nous, eh bien, plus nous accroissons notre capacité à nous faire Être !

Et l’être, selon les mots du philosophe André Moreau, c’est « le néant surmonté dans la joie ».

Pensez-y : surmonter notre néant par la joie ! À mon avis, il n’y a rien de plus important à faire sur terre, étant donné que tôt ou tard dans la vie nous sommes tous confrontés à notre propre néant d’être. Pourquoi ? Eh bien, nous l’avons déjà dit, parce que l’être, ça n’existe pas ! Nous sommes comme des foyers qu’il nous faut allumer !

Si vous me suivez bien, nous venons ici de comprendre que pour faire exister l’être, nous devons faire l’apprentissage du bonheur. Je ne parle ici d’être joyeux parce que je viens de m’acheter une belle robe, une voiture de luxe ou une moto, ou que je viens de tomber en amour et vois des étoiles. Non, je parle d’un bonheur profond que j’installe en moi-même et que je laisse croître.

Il s’agit de s’installer dans son noyau êtrique de confiance, dans la plénitude de son être (l’être qui n’est pas là, mais qui se fait de plus en plus présent au fur et à mesure qu’on fait appel à lui).

Tout ceci, j’en conviens, n’est pas très facile à comprendre à première vue. Surtout que pour saisir ce genre de notions, il doit d’abord y avoir en soi un appel à l’être que beaucoup, vous l’admettrez, refusent par crainte de perdre leur avoir ou leur pouvoir, comme nous l’avons déjà expliqué.

Pour conclure, je vous proposerais quelque chose ici: maintenant que nous avons appris à bénir, pourquoi cette semaine ne pas bénir notre joie profonde, le bonheur dans notre vie ? C’est en semant des graines et en les arrosant qu’on voit fleurir son jardin !

Par |2017-08-11T10:29:16-04:006 novembre 2014|capsules beauté|Commentaires fermés sur Le bonheur sans objet

L’abondance de l’infini

 

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Capsule Beauté de Jackie #12

L’abondance de l’infini nous pourvoie en cadeaux. Que veut-on signifier par là ?

Vous avez sûrement déjà entendu parler de la manne céleste dont les Juifs se sont nourris pendant 40 ans quand ils vivaient dans le désert, n’est-ce-pas ? Il n’y a rien à manger dans le désert, et pourtant, si on en croit les saintes écritures, ils ont pu y vivre durant tout ce temps! Ce qui n’est quand même pas peu ! La manne qui descend du ciel, c’est un peu ce que nous voulons dire par l’abondance de l’infini.

Dans la vie, nous ne devrions jamais nous soucier de quoi que ce soit. Si nous savions bénir et nous en remettre à notre être (qui est le grand pourvoyeur), nous constaterions que tout arrive toujours à point comme par enchantement. En fait, si nous pouvions en tout temps lui accorder notre confiance, cette confiance hyperbolique dont on a déjà parlé, nous nous apercevrions que, tels les oiseaux qui mangent à leur faim, il en est toujours de même pour l’homme auquel l’abondance de l’infini assure l’essentiel.

Nous n’avons pas à travailler fort pour être plus heureux ou nous sentir davantage comblés par la vie. Les biens matériels que nous accumulons, que nous gagnons parfois au détriment de notre santé ou de nos proches qui aimeraient nous voir plus souvent, nous rendent-ils vraiment plus heureux ? Serait-il possible de travailler moins, de profiter par conséquent davantage de la vie, tout en satisfaisant nos besoins essentiels ? Nous connaissons tous l’expression populaire « perdre sa vie à trop vouloir la gagner », et cependant beaucoup d’entre nous se laissent prendre au piège.

Je vous pose la question : « Avons-nous tant besoin de gagner notre vie ? Avons-nous tant besoin de nous endetter, de loader sans relâche nos cartes de crédit afin de démontrer que nous sommes aussi bien nantis que les autres, et nous soumettre ainsi au stress, à l’épuisement ou à l’anxiété que cette tension nous impose ?

Parce qu’une fois que nous sommes piégés par la consommation à outrance, il nous faut travailler plus fort, devenir plus productif pour pouvoir honorer nos dettes. Cela est épuisant ! Alors que nous pourrions simplement nous sentir comblés d’un rien, ou du nécessaire.

« Plus on est intelligent, moins on travaille, plus on produit ! » nous rappellerait encore une fois notre philosophe André Moreau. Travailler moins ne signifie pas bien entendu végéter dans l’oisiveté ou se complaire dans une forme de nonchalance désabusée, mais plutôt s’arranger pour avoir plus de temps pour soi et rentabiliser ce temps par la créativité. Faire ce que l’on aime le plus au monde, s’y consacrer avec passion, puis bénir l’abondance de l’infini dans notre vie pour ne plus avoir à nous soucier de la façon dont nous allons payer notre loyer ou remplir notre frigidaire. Est-ce que cela est possible ? me demanderez-vous. Oui, c’est possible ! Il suffit simplement de faire appel à notre intelligence, à toutes nos ressources, et d’avoir confiance !

« Quant il n’y en aura plus, il y en aura encore ! » s’exclamait une de mes tantes quand j’étais toute jeune. Malgré le fait qu’elle soit devenue veuve assez tôt avec cinq enfants à nourrir, elle arrivait toujours à s’en sortir financièrement. C’est que voyez-vous, l’abondance de l’infini offre ses présents à ceux qui ont su préserver en eux, ce que certains qualifieraient sans doute de naïveté, tandis que d’autres, comme moi, diraient plutôt qu’il s’agit de la candeur de l’enfance qui incite à croire à l’impossible.

Oui, nous devons retrouver notre regard d’enfant, celui qui était magique, qui nous faisait voir le monde en couleurs !

Rappelez-vous : quand nous étions tous petits et que nous rêvions de recevoir une poupée ou un camion en cadeau, nous ne nous soucions jamais de la façon dont ces cadeaux nous parviendraient, n’est-ce-pas ? Nous visions la fin, sans les moyens !  « Demandez et vous recevrez », dit-on. C’est toujours vrai ! Toutefois nous devons nous rappeler qu’1% de doute égale 100% d’échec. Pas de confiance, pas de cadeaux !

L’abondance de l’infini se manifeste parfois à la dernière minute. Nous avons tous vécu ce genre d’expériences. Nous espérions quelque chose, qui n’arrivait pas, qui n’en finissait plus de ne pas arriver, au point que nous en devenions presque découragé, et puis tout à coup, à la toute dernière minute, comme par enchantement, un miracle se produisait ! C’était un clin d’œil de notre être pour nous dire qu’il était là, disons, comme possibilité, et qu’il n’en tenait qu’à nous de le faire exister ou non par notre confiance. Car l’être, comme tel, nous l’avons déjà expliqué, n’existe pas ! Par contre, nous recevons tous, à un moment ou à un autre de notre vie, un signe de lui pour nous aider à nous éveiller, c’est-à-dire à convertir notre personne en ce qu’il y a de plus vaste en elle.  Ou bien nous ne tenons pas compte de notre être et, plongés dans l’avoir jusqu’au cou nous devons travailler fort pour arriver à vivre, ou bien nous nous en remettons à lui et travaillons sur du velours.

 À partir du moment où nous décidons de compter sur lui, l’abondance de l’infini commence à se manifester dans notre vie.

Nous devons cependant nous rappeler ceci : l’avoir ne peut pas acheter l’être, mais l’être, si nous le laissons croître en nous par la ferveur que nous lui témoignons, peut prodiguer de l’avoir de telle sorte qu’on ne manquera jamais de rien !

Nous avons appris à bénir. Il suffit maintenant d’apprendre à bénir l’abondance de l’infini dans notre vie pour qu’elle se manifeste!

Et surtout, ne pas douter !

Par |2017-08-11T10:29:17-04:0029 septembre 2014|capsules beauté|Commentaires fermés sur L’abondance de l’infini

La bénédiction

 

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Capsule beauté de Jackie #11

Nous allons parler aujourd’hui de la bénédiction. Que veut dire bénir ?

Bénir, c’est mettre de la lumière là où il n’y en a pas, c’est défaire les nœuds, assouplir les angles. De façon imagée, nous pourrions dire que c’est comme saupoudrer de la poussière d’or sur quelqu’un ou quelque chose pour l’avantager, ou encore entretenir de belles pensées pour fertiliser notre environnement. En somme, il s’agit d’envelopper toutes choses de lumière êtrique (la lumière qui provient de l’être). Bénir, c’est « harmoniser » une situation de telle sorte qu’elle nous soit profitable, à nous-même ou à la personne que nous bénissons. Quoiqu’il en soit, bénir les autres équivaut toujours à se bénir soi-même, puisque nous ne sommes séparé de personne dans l’être, comme nous l’avons déjà vu.

A-t-on besoin d’une autorisation de Rome pour bénir ? Eh bien, je vous relance la question : en avons-nous besoin d’une pour maudire ? Absolument pas, n’est-ce pas ? Alors, il en est de même pour la bénédiction. Nous n’avons besoin d’aucune autorisation pour nous mêler de nos affaires, quand nous voulons le monde plus beau et plus riche. Tous et chacun d’entre nous avons le droit, et même, je dirais, le devoir de bénir pour faire arriver le meilleur dans la vie.

Bénir est le plus bel acte qu’un être humain puisse poser sur cette planète.

Quelqu’un qui bénit ne peut jamais faire de tort à personne et, même s’il bénissait pour faire arriver le mal (ce qui équivaudrait à maudire), il en deviendrait la première victime de par la loi du retour. N’oublions pas que nous recevons à chaque instant le résultat de nos pensées !

Maintenant, que pouvons-nous bénir ? Il est possible de bénir quelqu’un, un animal ou une situation. Nous pouvons bénir notre mémoire, notre intelligence, notre santé, nos émotions, tous les êtres que nous aimons, les petites choses comme les grandes. Par exemple, nous pouvons bénir une place pour garer notre auto avant d’arriver à un endroit précis, mais aussi la température de manière à ce qu’elle nous soit favorable (et croyez-moi, j’ai souvent essayé et ça marche !). Toutefois, si je bénis l’arrivée d’un million de dollars dans ma vie, je ne serai peut-être pas exaucée car, il faut se rappeler que nous ne recevons pas toujours le bien que nous voulions, comme nous le rappellerait notre philosophe, mais toujours le mieux que nous n’attendions pas. Peut-être le fait de recevoir tout cet argent diviserait-il notre famille, provoquerait de la jalousie et nous ferait perdre plus que ce que nous aurions gagné. Notre être profond sait toujours ce qui est bon pour nous et, si nous nous en remettons à lui, nous ne manquerons jamais de rien puisqu’il pourvoit à l’abondance de l’infini dans notre vie. C’est ce que nous verrons lors de notre prochaine capsule beauté.

Donc, bénir c’est constituer, c’est multiplier ! Mais attention ici : dans le cas d’une maladie, par exemple, nous devons non pas bénir la maladie elle-même (car elle se développerait), mais plutôt la santé parfaite, la reconstitution des tissus, etc. Nous devons aussi, pour avoir de meilleurs résultats, être très précis. Nous pouvons dire, par exemple : « Au nom de l’Infini que je suis, je bénis mon corps pour qu’il recouvre son parfait fonctionnement, je bénis les cellules saines de mes reins, de mon cœur, de mes poumons, pour qu’ils se multiplient. » Ou encore : « Je bénis la régénération parfaite de ma peau, je bénis mon système immunitaire, mon système nerveux, etc. »

Comme vous l’avez remarqué, il s’agit de bénir au nom de notre être profond, au nom de l’Infini que nous sommes. Bien sûr, si nous ne nous croyons pas infini, les bénédictions n’auront que peu ou pas de pouvoir. Les bénédictions d’un poulet ne valent pas grand-chose ! C’est pourquoi il est important de bénir régulièrement notre identité divine, de « savoir » que nous sommes divins. Mais n’oubliez pas, ceci implique aussi que nous nous comportions comme tel, c’est-à-dire comme Dieu lui-même le ferait ! Et ça, c’est un travail de conscience quotidien: le seul travail sur terre qui ne dégrade pas l’homme !

Donc, pour conclure, nous devons nous rappeler que la bénédiction est un acte d’autorité fait au nom de notre être profond. Les gens qui prient se comportent comme les enfants de Dieu et lui demandent de l’aide; les gens qui bénissent sont comme un Dieu qui bénit ses enfants.

Oui, vous avez le droit de bénir vos enfants ! Et vous, les enfants, vous avez le droit de bénir vos parents !

Bénissez, ne cessez jamais de bénir ! Car plus nous bénissons, plus nous laissons s’accroître l’harmonie en nous, et par conséquent dans le monde.

Par |2017-08-11T10:29:17-04:001 septembre 2014|capsules beauté|Commentaires fermés sur La bénédiction

La confiance hyperbolique (2/2)

 

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Capsule beauté de Jackie #10

Comme convenu, nous poursuivons aujourd’hui notre entretien sur la confiance. Mais pourquoi donc accorder tant d’importance à la confiance? Parce que dans la vie, elle nous met à l’abri des manifestations négatives des autres (de ceux qui tentent de nous banaliser, de nous ridiculiser ou de nous amoindrir pour se rehausser eux-mêmes) mais surtout, de celles que nous avons nous-mêmes quand nous ne nous faisons pas confiance. Car, si nous nous conduisons comme un mouton prêt à être tondu, nous devenons notre pire ennemi !

Une personne confiante n’abaisse jamais personne, ce qui ne l’empêche pas de juger, c’est-à-dire de positionner les autres, sans quoi elle n’aurait aucun discernement. Elle ne soumet personne au chantage, ne rend jamais personne responsable de ses difficultés non plus. Nous savons maintenant que chacun d’entre nous est toujours responsable de ce qui nous arrive, car il n’arrive à un homme non pas ce qu’il mérite, comme le disait Jacques Rivière, mais ce qui lui ressemble. C’est pourquoi une personne confiante est incapable d’être victime. Elle ne peut pas se sentir victime de qui ou de quoique ce soit, puisqu’elle sait que, selon le philosophe Aristote : « Tout est toujours reçu selon la forme du récipient. »

Or, si quelqu’un « se donne » des expériences douloureuses à vivre, c’est que cela ressemble aux pensées qu’il a eues (ou qu’il aura) afin de comprendre une situation qu’il n’aurait pas compris sans elles, notre mission sur terre étant d’apprendre à devenir vaste, à acquérir de l’envergure, à conquérir notre véritable identité qui est divine.

Mais revenons à la confiance. Voici les mots du philosophe André Moreau, tirés d’un petit livre intitulé La Volonté du bonheur : « La confiance en soi ne connaît pas de milieu. Elle existe ou elle n’existe pas. Quand la confiance existe, elle est tellement puissante qu’il n’est plus permis d’avoir le moindre doute à son sujet. Quand elle n’existe pas, elle ne cesse pas pour autant d’être requise, mais à sa place il y a le doute. » Ceci donne à réfléchir. Si nous saisissons bien ce qui vient d’être cité, nous savons maintenant que nous possédons une grande confiance en nous-mêmes, ou non. Bien entendu, nous ne pensons pas ici à la témérité des aventuriers à l’affût de sensations fortes, qui semblent posséder une confiance à toute épreuve, mais de la confiance en leur être profond que peuvent développer les personnes désireuses de s’accomplir.

Or, si nous manquons de confiance, me direz-vous, comment l’acquérir?

Eh bien, nous dirait encore le philosophe : « En s’acceptant définitivement, en cessant de se justifier aux yeux d’autrui, en assumant ses décisions (même si son premier mouvement consiste à en douter), en acceptant d’avoir des préjugés, de commettre des erreurs, en aimant son corps (c’est-à-dire en cherchant en lui-même le principe d’un équilibre), en utilisant ses échecs comme un tremplin pour parvenir à la réussite. »

Nous devons aussi apprendre à cesser d’avoir peur. Il nous faut savoir jouer avec nos craintes, nos angoisses, nos problèmes. Avez-vous remarqué que dans les films d’horreur, les tueurs et les monstres sont toujours portés à nuire à ceux qui en ont peur ? Pourquoi cela? Parce que les vibrations de peur, d’angoisse et de manque de confiance les excitent ! Dans la vie, nous sommes nos meilleurs amis ou nos pires ennemis. Soit que nous nous avantagions par nos pensées de confiance, soit que nous nous nuisions par celles de doute et d’insécurité. C’est la raison pour laquelle nous devons apprendre à nous favoriser nous-mêmes !

La confiance n’exclut ni la vigilance ni l’impeccabilité. Nous ne parlons pas ici de témérité ou d’arrogance, comme nous l’avons mentionné. Nous ne nous jetterions pas en bas du 10e étage pour épater les autres, sous prétexte que nous nous faisons confiance, n’est-ce-pas ?

Nous devons aussi comprendre que celui qui se plaint, qui gémit continuellement sur son sort, ne vit pas dans l’Absolu. Parce qu’être heureux, c’est être confiant, c’est vivre dans la plénitude de son être ! Celui qui se plaint confirme sa pénurie. Peut-être seriez-vous tentés de me répondre que parfois nous avons raison de nous plaindre, mais c’est que, voyez-vous, en nous plaignant, nous confirmons notre indigence dans notre esprit, ce qui a pour effet de la renforcer davantage dans le réel. C’est aussi, reconnaissons-le, que n’avons pas encore saisi l’idée que nous sommes « toujours » responsable de tout ce qui nous arrive, de par nos pensées et nos vibrations. Nous le savons désormais : aucune injustice ne nous est faite ! Cela peut sembler inadmissible de concevoir une telle chose, j’en conviens, et c’est pourquoi justement la confiance est si importante. La confiance en son être profond ! (Ne serait-ce qu’au cas où ce principe serait vrai…)

Pour acquérir de la confiance, nous devons nous rappeler que même une erreur peut être profitable. Un axiome du Moyen Âge dit ceci: « Celui qui trébuche sans tomber fait un pas plus grand. » Nous devons être fiers de nos erreurs (nous en faisons tous), car c’est grâce à elles, bien souvent, que nous comprenons plus vite. Et puis, mieux vaut encore nos propres erreurs que la vérité des autres !

Or, plus nous acquérons de confiance (je devrais plutôt dire : plus nous nous installons dans la confiance, car elle relève d’une décision), plus nous devenons ainsi capables de belles folies et d’audace. Plus nous démontrons de la dévotion et de la ferveur envers notre être profond, plus, en somme, nous nous en remettons à lui, eh bien, plus nous commençons à rayonner !      

L’homme ou la femme éveillé n’est pas celui ou celle qui raisonne, mais celui ou celle qui rayonne ! 

Celui qui s’en remet à son être et qui peut proclamer, consciemment, que la vie est belle malgré les difficultés et les épreuves qu’elle lui impose, celui-là fait œuvre de sagesse. Sur terre, nous faisons notre possible. Et nous laissons notre être s’occuper de l’impossible. C’est ça la confiance !

Par |2017-08-11T10:29:17-04:0019 août 2014|capsules beauté|Commentaires fermés sur La confiance hyperbolique (2/2)

La confiance hyperbolique (1/2)

 

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Capsule beauté de Jackie #9

Nous avons compris l’urgence de constituer notre être, puisqu’il n’existe pas, nous devons maintenant comprendre que la « confiance hyperbolique » est essentielle à sa réalisation.

Cette confiance exagérée en son être profond réside dans le fait de savoir que tout devient parfait quand on s’en remet à lui. Il s’agit d’acquérir l’assurance tranquille de Dieu. Dieu pourrait-il être inquiet, anxieux, douter de lui-même ou se remettre constamment en question? Mais non ! Voilà donc ce qu’il nous faut acquérir : la confiance de Dieu ! Pour se l’approprier, il faut savoir qu’elle relève d’une décision. Installer en soi la conviction absolue en son être, puis n’en plus déroger, voilà l’affaire !

La confiance, une fois qu’elle est installée, procure un grand sentiment de solidité. Elle n’est en rien comparable à la vanité ou au snobisme des gens imbus de leur importance. D’ailleurs, une personne avec un gros égo est très vulnérable : au ridicule surtout ! Tandis qu’une personne confiante en ses ressources, même si elle fait rire d’elle, continuera son chemin sans se préoccuper des autres.

Mais, me direz-vous, comment acquérir cette confiance-là ? Eh bien, il n’y a pas de recette magique ! Seuls peut-être des points sur lesquels nous pouvons travailler.

En premier lieu, il est bon de reconnaître que le travail (de 9h à 5h tous les jours de notre vie sans possibilités de renouvellement intérieur) finit par nous abrutir, nous épuiser et nous banaliser, tandis que faire un travail d’harmonie sur soi (apprendre à devenir plus conscient de soi et de tout ce qui nous entoure) constitue le seul travail qui ne nous dégrade pas, puisqu’il représente un labeur philosophique. Travailler moins tout en produisant, se prendre en charge pour mieux consentir à soi ne peuvent qu’aider à rester dans un état de confiance! Vous me répondrez sans doute que cela n’est pas tellement payant (ce qui est faux), et c’est pourquoi nous reviendrons sur ce point un peu plus tard quand il sera question de l’abondance de l’infini dans notre vie.

Pour acquérir une confiance inébranlable, nous devons cesser de nous critiquer, étant donné que les autres s’en chargent parfaitement pour nous, et arrêter de se comparer à eux en pensant qu’ils sont meilleurs que nous. Chacun est unique, et c’est ce qui fait son originalité ! Nous devons cesser également de faire des déclarations d’impuissance : « Je ne sais pas si je pourrai, je ne serai pas capable. » Encore une belle façon de s’annuler soi-même !

Mettre l’humilité à la porte ! Confucius disait : « Qui se veut humble, s’humilie. » Nous ne sommes ni des serviteurs ni des esclaves, nous sommes des dieux et des déesses ! C’est ce que nous sommes fondamentalement ! Aussi, devons-nous apprendre à nous comporter comme tels ! Non pas bien entendu avec arrogance et insolence, mais avec confiance. « Si vous vous conduisez comme un mouton, ne vous étonnez pas qu’on vous tonde ! » nous rappellerait notre philosophe André Moreau.

Nous devons apprendre à ne plus nous laisser décentrer par les petits problèmes de la vie. Ne plus nous enfarger dans les fleurs du tapis : devenir vaste !

Féliciter son corps, l’aimer, lui parler, le bénir !

Rappelez-vous : notre corps est le véhicule d’expression de notre pensée. C’est par lui que nous exprimons ce que nous sommes. Le négliger ou l’ignorer est un crime contre soi. Il est important d’en prendre soin, d’être capable de nous honorer nous-même.

Walt Whitman, le grand poète américain, disait ceci dans son recueil de poèmes Feuilles d’herbe : « I celebrate myself ! »

Oui, célébrez-vous ! Soyez fier de ce que vous êtes ! N’ayez pas peur d’existez fort ! Sachez que vous êtes le plus grand expert sur vous-même et que personne n’a le droit de vous dire quoi faire ou quoi penser ! Nous ne devons jamais craindre de nous exprimer ! C’est bon et profitable de sortir des sentiers battus. Ce qui nous enrichit, et ce à tous les niveaux, c’est notre débrouillardise et notre audace.

Mais, surtout, nous devons apprendre à rester paisible, quoiqu’il arrive. Ça, ce n’est pas toujours facile ! C’est pourquoi il est si important de nous en remettre à notre être profond car, si nous ne connaissons pas toutes les réponses, lui il les connaît ! Nous pouvons même nous endormir le soir en nous disant que pendant qu’on dort, il va régler tous nos problèmes.

Nous avons beaucoup d’éléments sur quoi méditer cette semaine, alors nous nous arrêterons ici. Nous poursuivrons notre entretien sur la confiance lors de notre prochaine capsule beauté. Entre-temps, je vous souhaite à tous une belle semaine.

Par |2017-08-11T10:29:17-04:0030 juillet 2014|capsules beauté|Commentaires fermés sur La confiance hyperbolique (1/2)
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