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Capsule Beauté de Jackie #18

À partir de maintenant, nous allons plonger au coeur même du Jovialisme, afin de mieux en saisir toute la portée. Mais tout d’abord, il faut savoir ceci : courageux sont ceux qui s’intéressent au Jovialisme, la voie occidentale de l’éveil ! Car je l’ai dit, il faut être fort pour s’éveiller !

Aussi nous faut-il, pour comprendre toute l’ampleur de cette belle philosophie, revenir un peu sur son fondateur lui-même, André Moreau. Quand cet homme est venu dire à la télévision, en 1986 (soit 13 ans après avoir reçu la grande révélation), qu’il était le Dieu-Vivant, on l’a pris pour un personnage prétentieux, un humoriste excentrique habile à faire rire les gens en leur disant qu’il se prenait pour Dieu, ou pour un fou mégalomane dangereux. Mais qui était-il donc vraiment, cet homme, pour oser aller dire une telle énormité à la télévision, puis par la suite aux autres médias, ces médias qui, on le sait, détiennent un pouvoir immense, celui d’informer, tout en désinformant.

Mais d’un autre côté, dites-moi, vous-mêmes, iriez-vous vous vanter, en public, d’être Dieu ? Iriez-vous annoncer, devant les micros, qu’il existe trop de chrétiens sur terre et pas assez de Christ, et, qu’en outre, le Dieu endormi ne peut s’éveiller que par le projet de le devenir ? Sans doute pas ! Eh bien, voyez-vous, lui, c’est ce qu’il a fait ! Et c’est ce qu’il n’a jamais cessé de faire, malgré toutes les railleries et les moqueries dont il fut souvent l’objet, malgré le ridicule dont il fut affublé, malgré qu’on le fit passer pour un penseur léger parce qu’il faisait de la télévision ou pour un blasphémateur parce qu’il incitait à bénir plutôt qu’à prier. Oui, André Moreau est toujours resté fidèle à lui-même, malgré le discrédit qu’on a jeté sur lui tout au long de ces années pour tenter de banaliser sa pensée et son œuvre philosophique.

Jamais, je le répète, depuis ce temps et, en dépit de cela, André Moreau n’a cessé de se proclamer le Dieu-Vivant et de nous encourager, aussi, nous tous, à nous accomplir sur terre. Jamais il n’a cessé de nous montrer la voie de la réalisation suprême (qui est celle de reconnaître notre identité divine) de façon à ce que nous puissions en arriver à nous sentir Dieu nous-mêmes, c’est-à-dire accomplis, plus heureux, plus grands, plus nobles. Rien, ni personne n’a jamais pu l’empêcher de nous déclarer que nous sommes Dieu, que nous devons réveiller en nous le Dieu endormi, que nous devons apprendre à nous comporter comme Dieu lui-même le ferait pour le faire exister!

André Moreau s’est proclamé le Grand Jovialiste annoncé par Nostradamus ! Qui de vous, dites-moi, serait prêt à assumer un tel rôle toute sa vie, sachant qu’on ne pourrait qu’en rire ? Qui de vous, aurait les nerfs assez solides, la constitution suffisamment forte, pour continuer, sans fléchir, à prodiguer un enseignement qui ne lui rapporte absolument rien ? Car c’est le cas ! C’est pourquoi, je vous le demande, qui peut-il bien être, cet homme, pour avoir eu la force de cautionner une telle charge toute sa vie, au détriment de sa propre réputation, de sa crédibilité, de sa réussite sociale, et même de ses revenus personnels puisqu’il fût rejeté de partout, universités et collèges d’enseignement supérieur, alors qu’il était déjà si diplômé? Qui peut être assez solide, et assez intègre, pour pouvoir assumer tout ça ? Dites-moi, en toute franchise, à part lui, connaissez-vous quelqu’un d’autre qui pourrait endosser, malgré toutes ces contrariétés, le titre du Grand Jovialiste annoncé par Nostradamus ? Sûrement pas, n’est-ce-pas ? Eh bien, peut-être serait-il temps, enfin, et en toute honnêteté, de se poser les bonnes questions à son sujet !

C’est pourquoi, je le répète, courageux sont ceux qui s’intéressent au Jovialisme ! Non seulement ils seront pointés du doigt par les esprits matérialistes grossiers qui sont incapables d’apprécier une telle philosophie et qui riront d’eux, mais en plus, ils auront à entreprendre un long travail d’harmonie sur eux-mêmes afin de développer leur propre éthique, celle qui en fera… d’irréductibles individus volontairement conscients. Car, nous l’avons vu, pour s’éveiller, il faut déjà posséder un moi fort, un moi capable de se convertir en ce qu’il y a de plus vaste en lui. Et c’est ce que propose le Jovialisme.

Donc, pour ceux qui croient (avec un certain mépris) qu’on peut aisément associer le Jovialisme à une partie de jambes en l’air, à une beuverie entre amis ou à un mode de vie dépravé ne pouvant qu’aboutir à la déchéance, eh bien moi, je vous dis ceci : détrompez-vous, bande de coincés, et venez faire la fête avec nous ! Vous verrez alors combien il est bon d’être heureux, et combien le plaisir conscient (je dis bien le plaisir conscient, celui qui ajoute une intensité à ce que l’on fait, qui nous apprend à voir Dieu « Je Suis » dans tout ce que l’on entreprend) ne peut jamais mener à la perte, ni à la déchéance, mais plutôt à la célébration de la vie, à la santé physique et mentale, à la belle folie créatrice qui concourt à notre rayonnement, bref au véritable  bonheur !

Or, qu’est-ce que le Jovialisme ?

C’est une vision intégrale de l’homme et de l’univers, une Weltanchaung, un art de vivre érigé en Système, élaboré à partir d’une philosophie vaste et complexe dont l’objectif est d’encourager l’homme à accéder à son immensité, à se sentir maître de sa vie, à cesser de s’agenouiller devant Dieu ou devant toute autorité autre que la sienne propre, à constituer son être, voire à s’éveiller !

Le Jovialisme est né pour satisfaire le désir essentiel de l’homme de se réaliser. « L’être est le néant surmonté dans la joie », proclame André Moreau. Le Jovialisme, c’est la philosophie du bonheur ! Nul ne sera heureux éternellement s’il ne peut instaurer en lui l’essence même du bonheur, dès maintenant.

Le Jovialisme, c’est le dimanche de Pâques sans le vendredi saint !

Pourquoi souffrir pour aller au ciel quand on peut apprendre à connaître le paradis sur terre, et ainsi se familiariser avec le bonheur de façon à le connaître à jamais !

Le bonheur est accessible à tous, mais beaucoup le refusent sous divers prétextes, considérant que la souffrance peut les mener plus facilement à la délivrance et à l’illumination. Chacun est libre de croire ce qu’il veut. Toutefois, pour ceux qui en ont assez de souffrir, pour ceux qui pensent que le bonheur est gratuit et qu’il peut même s’avérer un bon moyen pour s’accomplir, la voie du Jovialisme est à leur portée.

Cette philosophie est un système de pensée qui s’adresse à tous ceux qui aspirent au bonheur éternel, indépendamment de la race, de la culture ou de la couleur de la peau. Le Jovialisme nous enseigne à nous reconnaître comme étant l’autorité suprême dans notre vie, à assumer notre véritable identité, qui est divine.

Comprenez-vous maintenant pourquoi ce système philosophique est si contesté par l’Église qui préfère voir ses fidèles à genoux plutôt que debout, par toute autorité sociale ou politique qui veut garder la mainmise sur les endormis qu’elle peut contrôler à sa guise, et aussi par les nombreux agents de la loi générale, c’est-à-dire monsieur et madame tout le monde qui en sont encore à croire tout ce qu’on leur a dit depuis leur enfance sans jamais s’être demandé, une seule fois dans leur vie si, tout compte fait, on ne leur avait pas monté un beau grand bateau avec toutes ces histoires de péché et de rédemption, de sacrifices et de souffrances pour gagner leur ciel, d’obéissance aux autres et d’oubli de soi.

Ainsi, tout en nous rappelant ce que nous avons compris jusqu’ici, nous verrons, à partir de la semaine prochaine, de quelle façon cette grande philosophie, qu’est le Jovialisme, peut nous aider à nous éveiller, à sortir de notre sommeil, bref à convertir notre personne en ce qu’il y a de plus vaste en elle, afin d’être plus heureux.